Entre-temps, des opportunistes tels que Richard Bergeron et Daniel Breton (nouveau candidat du PQ) seront là pour tenter d'attirer l'attention des médias, histoire de renforcer leurs vaines tentatives de "greenwasher" l'État libéral. Benoît Dorais fait beaucoup de bruit dans les médias, lui aussi, et ces dernières "consultations" lui donnent une opportunité de se poser en défenseur des intérêts de la population locale...et peut-être nous faire oublier ses gaffes concernant la bibliothèque Georges-Vanier et le Bain Émard.
Il faut se rendre à l'évidence: ce ne sont pas les cris histrioniques de quelques coqs avec des ambitions ministérielles, mairielles (un mot que je viens d'inventer), et des ego démesurés qui vont réussir où la mobilisation populaire a échoué. Au mieux, ils arracheront quelques concessions mineures. Peut-être Dorais aurait son financement qu'il cherche auprès du MTQ pour boucler son budget. Pour ma part, je n'ai pas le goût de me prêter au jeu des politiciens, je préfère, tout simplement, mettre mes énergies ailleurs.
En fait, s'il y a une leçon à tirer du dossier Turcot, c'est que, effectivement, l'État libéral n'est pas réformable. On peut aller crier dans ses consultations bidons autant qu'on veut, ça peut nous permettre de sentir un peu mieux (à condition de rester volontairement aveugle quant aux effets réels de l'exercice), mais au même temps, il faut bien se garder de cautionner de tels exercices de légitimation avec notre seule présence...