Des citoyen.n.e.s du Sud-Ouest interpellent Marguerite Blais, lui enjoignant de militer pour un meilleur projet Turcot au sein du Conseil des ministres |
Les gens du bureau de Marguerite Blais, Ministre des aînées et députée de la circonscription Saint-Henri-Sainte-Anne, ne l'aiment pas de tout, cette photo, parait-il.
La photo leur choque tellement, qu'ils ont appelé l'organisme communautaire qui l'a utilisé pour son calendrier annuel - le CEDA - pour faire part de leur mécontentement.
Qu'est-ce qui provoque un tel geste? Objectent-ils au fait que des citoyen.n.e.s exercent leur droit de libre expression? Sont-ils si peu habitués de recevoir des pressions politiques des citoyen.n.e.s ordinaires, qui ne sont pas les propriétaires des entreprises de construction ou des compagnies de génie-conseil? Qu'un organisme communautaire accompagne des gens traditionnellement exclus du pouvoir, qu'il les assiste à s'exprimer et à faire valoir leurs droits, ça choque-t-il le bureau de Marguerite Blais?
Vous travaillez dans un organisme communautaire, et vous recevez l'appel du bureau de la Ministre vous demandant d'éliminer la photo de votre bilan d'activités. Comment sentez-vous? Avez-vous peur pour le financement de votre organisme? Craignez-vous de représailles si vous n'accédez pas à la demande d'éliminer l'image vexatoire pour la Ministre?
Trouvez-vous que ce geste représente de l'ingérence politique, venant d'une Ministre qui est censée être imputable pour ses actes?
Moi, oui.
Marguerite Blais croit-elle en la démocratie? Nous, ses humbles sujets, avons-nous le droit de lui faire des demandes sans que les organismes qui nous appuient soient exposés à des répresailles?
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